L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Courrier de Saône-et-Loire, France, page 5, le 15 septembre 1954.
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Nous avons signalé que des témoins déclarent avoir vu une soucoupe volante, à Quarouble, le 10 septembre, vers 22 heures.
Notre confrère "Le Parisien Libéré" apporte d'autres témoignages sur un fait de ce genre. Ce sont ceux de MM. Emile Renard et Yves de Gillaboz, d'Acheux-en-Amiénois, qui, comme nous l'avions déjà précisé succinctement, affirment avoir vu, eux aussi, une soucoupe volante.
Cette aventure, qui s'est passée à 90 kilomètres à vol d'oiseau de Valenciennes, remonte au mardi 7 septembre, vers 7 h. 15 du matin. L'engin semblait arrêté à quelques centimètres du sol, dans une chaume, à 200 mètres de la route départementale qui va de Harponville à Contay.
Les deux témoins sont fort honorablement connus et très estimés à Acheux-en-Amiénois, où ils demeurent. Ils ont croqué les lignes générales de la soucoupe et donné un dessin que notre confrère reproduit.
Quant à Yves de Guillerboz, il travaille comme manœuvre avec M. Renard depuis un an. C'est un solide garçon de 23 ans, qui respire la santé et qui, pas plus que son patron, ne semble avoir envie de plaisanter.
Leur[s] récit[s], fait chacun de la soucoupe concordent parfaitement, comme le tout concorde sur bien des points avec la vision de M. Dewilde.
- Au lieu d'utiliser la camionnette dont le moteur avait besoin d'une réfection, a expliqué M. Renard, mon commis et moi étions partis à bicyclette pour nous rendre à notre travail chez le garde-champêtre de la commune de la Houssoye. Soudain, entre Harponville et Contay, le pneu du vélo de Guillerboz se dégonfla. Je m'arrêtais pour lui passer ma pompe et mes yeux furent attirés par une sorte de disque, à 250 mètres de nous, dans un champ.
"Regarde, dis-je à mon commis, en voilà une meule qui a une drôle de couleur?
"Mais tout occupé à gonfler il ne me répondit pas. Intrigué, je continuais à détailler l'objet lorsque je m'aperçus que celui-ci, tout en remuant par rapport au sol, était secoué par un léger balancement, sorte d'oscillation autour d'un axe imaginaire.
"Mais regarde, regarde donc, ce n'est pas une meule! hurlai-je à mon compagnon.
"Et tous deux, prit par je ne sais quelle pressentiment, nous précipitâmes travers champs pour nous approcher de l'engin mystérieux. Il nous fallait traverser, après une première friche, un champ de betteraves. A peine avions-nous commencé à courir à travers champs que la soucoupe, car maintenant pour nous, nous en étions sêrs, c'en était une, décolla en biais pendant une quinzaine de mètres pour ensuite monter verticalement.
Tout comme son patron, M. Guillerboz a précisé que l'engin avait une dizaine de mètres d'envergure sur trois environ de hauteur.
- Il était d'une couleur gris-bleuté mais ne brillait pas, a-t-il spécifié.
Tous deux, enfin, affirment que la soucoupe est partie sans faire le moindre bruit. Contrairement à M. Dewilde de Quarouble, il n'ont senti aucun déplacement d'air. Il est vrai qu'ils n'ont pas réussi à approcher la machine à moins de 150 mètres. Mais, d'après ces témoins, cette soucoupe-là avait à l'arrière une sorte de tuyau d'échappement d'où est sorti de la fumée au moment du décollage.
L'ENGIN REMARQUE A AMIENS A ETE VU DANS LA THIERACHE
ORIGNY-EN-THIERACHE. -- La soucoupe volante d'Amiens a-t-elle survolé la région d'Hirson dans la nuit de lundi à mardi de la semaine dernière? Revenant du cinéma d'Hirson, lundi dernier, vers minuit et demi avec sa femme et son beau-père, M. Robert Chovel aperçut, en arrivant au sommet de la côte du Fort, un disque lumineux qui longeait la voie ferrée. Il crut, au premier abord, que c'était la lune, mais, ayant remarqué que l'engin lumineux se déplaçait, il commença à être intrigué. Il le fut encore plus lorsque l'objet ayant changé brusquement de direction, s'arrêta de l'autre côté de la route, à une hauteur de 3 à 400 mètres. Selon les dires des trois personnes, l'engin avait la forme d'un disque lumineux rouge orangé, et il avait dans le dos une sorte de petite queue lumineuse également, semblant faire corps avec le disque.
Arrivés à la hauteur du pont de Bure, les automobilistes virent ce qu'ils croient être une soucoupe volante, prendre de l'altitude et, au moment précis où ils braquèrent les phares sur l'engin, celui-ci se dirigea sur la Hérie, distante de trois à quatre kilomètres, à une allure vertigineuse. De plus en plus intrigués, les trois voyageurs continuèrent leur route et, au lieu de s'arrêter à Origny, foncèrent jusqu'au sommet de la côte du Chaudron dans l'espoir de revoir le mystérieux aéronef de l'autre côté de la vallée. Il ne virent plus qu'une vague lueur rouge en direction de Vervins. M. Chovel et sa famille, très discrets, n'avaient pas fait état de cette vision, et ce n'est qu'à la suite de l'affaire d'Amiens qu'ils parlèrentde leur curieuse constatation.
UNE "BALLE DOREE" EN AFRIQUE ORIENTALE
KAMPALA. -- Un fonctionnaire affirme avoir aperçu "une étrange balle dorée" plus petite que la lune, mais plus grosse qu'une étoile, au-dessus de Kampala.
Plusieurs habitants de l'Afrique orientale prétendent avoir aperçu dernièrement des "soucoupes volantes".
UN CULTIVATEUR DE LA CORREZE DECLARE AVOIR SERRE LA MAIN AU PASSAGER D'UNE SOUCOUPE VOLANTE
Voici que maintenant c'est, après l'habitant de deux Tuarenge [sic] nord), M. Dewilde, qui a vu des petits êtres étranges disparaĆ®tre à bord d'une "soucoupe volante", un habitant de Mouriéras, en Corrèze (M. Mazaud), qui a vu un de ces passagers étonnants. Mais il a fait mieux. Il a eu le privilège de converser avec lui et de lui serrer la main.
M. Mazaud, cultivateur, a déclaré aux gendarmes qu'en rentrant des champs, l'autre soir, il avait rencontré sur un sentier un individu de taille normale casqué, qu'il embrassa, lui sert à la main en prononçant des paroles inintelligibles.
Après quoi, l'homme monta dans un engin en forme de cigare, de trois mètres de long, qui décolla silencieusement, à la verticale, et disparut vers l'ouest.
Les gendarmes de Mourieras se sont bien vite rendus sur les lieux. Mais ils n'ont relevé aucune trace et n'ont pas hésité à mettre en doute la parole de M. Mazaud qui en a paru fort contrarié.