L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Courrier de Saône-et-Loire, France, page 5, le 14 septembre 1954.
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LILLE. -- Récemment, dans la Somme ou les Pyrénées, des soucoupes volantes ont été vues dans le ciel. M. Marius Dewilde, 34 ans, ouvrier des aciéries de Blanc Liseron [sic], demeurant à Tuarouge [sic], dans le Nord, a vu, lui, l'autre nuit, vers 22 h. 30, à 7 mètres environ de son jardin, une forme sombre, haute de 3 mètres et un diamètre de 6 mètres. Puis deux petits êtres étranges, mesurant un mètre environ, sortis en courant d'un sentier voisin. Ensuite, l'appareil, dont la porte s'était ouverte et refermée, s'éleva d'une dizaine de mètres, après avoir oscillé un moment. Une lumière très vive jaillit et, semblable à une boule de feu, l'engin disparut vers l'Ouest...
Vers 22 h. 15, vendredi, M. Dewilde lisait pacifiquement un hebdomadaire cependant que sa femme tricotait dans son lit. Les enfants dormaient. Soudain le chien Kiki aboya dans sa niche. Le lieu est désert et, intrigué, M. Dewilde dressa l'oreille. Mais il n'entendit rien et poursuivit donc tranquillement sa lecture. Mais Kiki aboyait de plus belle et même se mit à hurler à la mort. L'ancien marin se décida à aller voir ce qui se passait dehors. Laissons-lui la parole:
- En sortant, je tentais d'apaiser Liki, puis mon regard fut attiré par une masse sombre sur les rails qui bordent le jardin.
"Tiens, pensais-je, un paysan a oublié une charrette de foin. Parfois, on rentre les récoltes en utilisant le ballast, car les chemins, dans ce marais, sont assez médiocre. Faut que je fasse quéqu'chose car le train de demain pourrait avoir un accident.
"J'allumai donc ma lampe torche. Mais à ce moment-là, je perçus un bruit de pas. J'éclairais devant moi et le faisceau de ma lampe me montra deux petites silhouettes qui, aussitôt, se mirent à courir. Je me précipitais pour en capturer une. Comme par une sorte d'instinct, je me rendais compte qu'il se passait quelque chose d'anormal. Je n'étais plus qu'à deux mètres des silhouettes lorsque de la masse sombre une illumination extrêmement puissante, comme une lueur de magnésium, m'aveugla. Je fermais les yeux. Je restais paralysé devant la porte de mon jardin qui était ouverte, alors que ma femme m'assura l'avoir fermée en rentrant la dernière. Je restais ainsi sans mouvement pendant un temps indéterminé, peut-être une minute. Et alors la masse sombre s'éleva dans les airs et disparut dans la direction d'Anzin."
M. Dewilde n'a entendu aucun bruit, si ce n'est un léger sifflement produit par une fumée qui s'échappait par l'arrière de la soucoupe. Celle-ci était circulaire, d'une longueur d'environ 7 mètres et de 3 m. 50 de haut. Les êtres étranges qu'a poursuivi M. Dewilde pouvaient avoir peut-être 80 cm. Ils couraient très vite, et le témoin n'a pas vu leurs bras dans le faisceau de sa lampe. Il a aperçu une sorte de casques sur leur tête qui aurait pu être en plexiglas.
Dès que cette étonnante aventure lui fut arrivée, il se précipita à la gendarmerie où personne ne voulut lui ouvrir. Il alla ensuite au commissariat d'Hornaing [sic], où on le prix pour un fou.
Ajoutons que notre enquête nous a permis d'apprendre qu'un jeune homme de Hornaing avait aperçu le même soir, vers 22 h. 30, une lueur considérable dans la direction de la voie ferrée.
Ajoutons aussi que la police, la gendarmerie de l'Air et la D.S.T., qui se sont rendus sur les lieux, ont fait divers prélèvements.
On a trouvé des pierres carbonisées à l'endroit où se serait posée la soucoupe dont il serait intéressant de connaître la provenance et les les enquêteurs ont relevé sur les traverses de bois des rails des traces toute fraîches dont on ne peut expliquer la provenance.