L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Franc-Tireur, Paris, France, page 5, le 9 octobre 1954.
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Reims, 8 octobre (F.T). -- Les champenois, qui sentaient bien, depuis quelque temps qu'il leur manquait quelque chose, ont maintenant, comme tout le monde, leur cigare volant. C'est un mécanicien des usines Panhard, de Reims, M. Joseph Roy, 30 ans, qui aurait aperçu l'engin à quelques mètres de la route de Reims à Rethel, sur le chemin latéral.
M. Roy habite Le Châtelet-sur-Retourne, village ardennais situé à 25 kilomètres de Reims, et il regagne chaque soir son domicile à motocyclette.
Dans la nuit de mardi à mercredi, comme il venait de passer le village d'Isle-sur-Suippe (Marne), sur la nationale N° 51, il aperçut brusquement devant lui, dit-il, une lueur vive qu'il attribua aux phares d'un véhicule arrivant en sens inverse. Mais cette lueur était rougeâtre et se situait sur le côté droit de la route. Soudain, elle disparut. Mais comme M. Roy parvenait au point où il l'avait d'abord aperçue, il remarqua sur la droite, en bordure de la route, un objet bizarre, de trois mètres de longueur, ayant la forme d'un gros obus et percé de hublots; à l'avant, il distingua une vague silhouette. Cette apparition causa à une telle frayeur au mécanicien qu'il s'éloigna au plus vite.
- Je n'ai commencé à "récupérer un peu", déclara-t-il, qu'une fois arrivé au passage à niveau de La Gentillerie, à trois kilomètres de là.
M. Roy, que nous avons interrogé durant plus d'une heure, n'a pas varié dans ses déclarations. C'est un homme très estimé de ceux qui le connaissaient et peu disposé à plaisanter.
Angoulême, 8 octobre (F.T.). -- Le tonneau volant de Ronsenac (Charente) serait apparu à nouveau, cette fois à M. Vignaud, boulanger à Juillaguet. Des marques circulaires de 10 cms de diamètre ressemblant à des traces de pas étaient disposées en ligne droite, comme si le pilote de l'espace avait été unijambiste.
Plus précise est la nature de la soucoupe aperçue mercredi soir par Claude Bourneix, 17 ans, de Puymoyen (Charente) qui aperçut un engin atterrissant à 500 mètres de la ferme au milieu d'une lueur orange.
M. Bourneix père prit son fusil, partit vers la soucoupe qui s'évanouissait est et ne trouva rien. Le lendemain matin pourtant, les gendarmes, alertés, trouvèrent les cendres d'une douzaine de feux de bengale disposées en cercle et allumés par un plaisantin.
