L'article ci-dessous est paru dans le quotidien France Soir, Paris, France, page 9, le 23 octobre 1954.
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METZ, 23 octobre.
(Dépêche "France-soir")
M. JEAN SCHUBRENNER, 25 ans, chauffeur à Sarrebourg, où il est très connu, vient d'être victime d'une soucoupe volante, dont les émanations rayonnantes l'ont cloué à son volant. Les faits, suivant son récit, se sont déroulées mercredi soir, vers 18 h. 30.
- Je revenais, dit-il, par la route nationale 393, lorsqu'à moins d'un kilomètre du hameau de Turkenstein (Moselle), j'aperçus dans le lointain une lueur assez vive. Je continuai ma route mais en ralentissant. Je parvins ainsi à une vingtaine de mètres d'un engin qui occupait toute la largeur de la route.
"Tout à coup, mon moteur s'est brusquement arrêté et, en même temps, je me suis senti comme paralysé: mes mains étaient comme rivées au volant. J'ai pu toutefois freiner. Alors un nuage jaune orange s'est élevé lentement en direction du nord-ouest.
"L'engin avait la forme d'un cornet renversé. Sa base était phosphorescence; la partie du milieu était plutôt mate; le sommet du cône était éclairé et se terminait par une pointe jaune orange. Cela ressemblait à une antenne."